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| Sujet: Chroniques été 1001, sauvetage de Mélina Sam 25 Juil - 14:40 | |
| Notes personnelles d'Anselmo de Tremere
Expédition de sauvetage de Mélina An de grace 1001, été Nous revenons de Messine avec pour perspective de repartir aussitôt pour Constantinople, afin d'y quérir une aide de la part du Tribunal qui nous permettra de délivrer Mélina le plus tôt possible et dans les meilleurs conditions. Je ne tiens plus à l'idée de la savoir sequestrer loin de moi mais j'essaie de tempérer mes émotions au maximum afin de ne pas laisser mon jugement s'obsurcir. Revenu à l'alliance, donc, nous avons droit à un nouveau numéro de notre cher Gaïus qui réclame sa reine d'herbam ainsi que les cheveux de Shayama. Celle-ci finira par céder après quelques palabres d'un ennui mortel. Gaïus nous apprend que son rituel génèrera un régio féérique au sein de l'alliance. Nous apprenons également qu'il a enfermé l'apprenti de Joachim avec ses champignons car il avait pris ce dernier en train de "chaparder" dans la cuisine. J'en profite pour aller faire une petite visite aux villages, prendre la température du moral des villageois. Celui-ci semble s'être améliorer, proportionellement à leur niveau de vie. Par contre, on me dis au deuxième village que les moines (auxquels je comptais également rendre une petite visite de courtoisie) ne souhaite pas nous rencontrer pour l'instant. Les dérapages de mes camarades semblent avoir des conséquences sur le long terme, qui pourrait s'en étonner ? Je leur fais toutefois parvenir un courrier afin d'essayer d'apaiser les tensions. J'annonce également aux villageois, avec le tact nécessaire, la construction prochaine d'une mosquée, décision que nous avons prise lors d'un conseil réduit, décision qui est la conséquence de plusieurs faits : d'une part nous comptons environ 20 pourcent de musulmans parmi les villageois, d'autre part Visandus nous annonce son prochain mariage avec Safya Al Sayyid qui s'accompagnera de sa subséquente et nécessaire convertion à l'Islam. Ceci me parait une bonne chose, cela nous permet de gérer au mieux les relations avec l'alliance de Cordoue et son Imperator pour le moins exigeant. Tout ceci étant fait, nous embarquons pour Constantinople le lendemain matin. Après environ deux semaines d'un voyage pendant lequel je me trouve envahi par la pensée quasi permanente de ma chère et tendre, nous arrivons enfin à notre destination. Après quelques tergiversations inutiles pour savoir si nous prenons un guide ou pas, ce que nous faisons finalement, nous nous installons dans nos quartiers, sis dans la batisse acquise lors d'un précédent voyage par mes compagnons. Visandus donne quelques instructions à notre guide afin qu'il nous trouve un scribe ainsi qu'un homme d'arme, et nous nous nous rendons sans plus tarder au Tribunal.
Je ne détaillerai pas en détail notre entrevu avec le diplomate Flambeau qui nous reçoit, mais il en ressort dans un premier temps que, pour des raisons de procédures administratives, et malgrès la gravité des faits, une guerre des mages ne peut être ouverte. Je sens à ce moment précis la déception mais aussi la colère m'envahir, et j'essaie nonobstant de trouver une solution pour délivrer Mélina, et ce dans les plus brefs délais. Nous obtenons donc qu'un mage nous soit mis à dispositions pour une expédition sur l'île de Minorque. En contrepartie, nous contractons une dette envers l'alliance de ce mage, dette qui serait démultipliée si il n'en revenait pas. Le lendemain matin, nous prenons quelques renseignement sur l'alliance qui préexistait à Minorque, dans l'après midi nous accusons livraisons des deux esclaves : un scribe tout chétif mais visiblement compétent, ainsi qu'un colosse Bulgare, muet, qui semble ne se nourrir que de yaourt et que nous décidons d'appeller Bifidus. Enfin le soir, le mage qui nous accompagnera, Herminus, se présente à nous. C'est un Tytalus, musulman, spécialisé en Mentem et Vim, c'est aussi un solide combattant au corps à corps. Le lendemain, nous pouvons enfin quitter les rives du Bosphore, direction Minorque, dernière ligne droite avant que je retrouve ma mie, du moins je l'espère.
Losrque nous arrivons enfin à notre destination, c'est pour découvrir une île complètement ravagée par une explosion volcanique, quasiment dépourvu de végétation et dont le découpage des côtes ne nous permet pas d'accoster. C'est alors qu'Ignacio, dont les actes ont encore une fois précéder la pensée, se lance dans le lancement d'un sortilège de Terram dont nous ne connaitront jamais les effets voulus, car notre ami Flambeau, en plus d'être stupide comme un caillou, est également un piètre magus. Nous nous retrouvons donc avec une énorme masse rocheuse soudée à l'une de ses extrémité à notre bateau, le faisant dangereusement pencher, et à l'autre extrémité au corps de l'île, formant ainsi une sorte de pont. Nous savons maintenant qu'un départ précipité nous sera impossible mais au moins, dans notre malheur, nous pouvons gagner la terre ferme... Herminus lance quelques sorts pour localiser notre but, et nous partons ainsi pour une heure environ d'une marche particulièrement pénible sur le sol accidenté de l'île. Nous arrivons enfin à un énorme cratère au fond duquel stagne un lac de lave, mais nous ne voyons au premier abord aucune entrée. Avec Sergus, je me jette dans le cratère en usant d'un sort de vol et la nous localisons un orifice dans la paroi du cratère, qui semble s'ouvrir sur un conduit souterrain. Nous voila bien embêter pour accéder au tunnel et c'est la que les ennuis vont commencer. La seule solution que nous trouvons est de laisser Shayama creuser péniblement, mètre par mètre, un trou à partir de la surface jusqu'au conduit. Malheureusement, alors que nous touchions presque au but, sa magie lui échappe totalement et un gigantesque éboulement se produit, ensevelissant notre chère petite ondine. Elle s'avère être sérieusement bléssée, cependant en usant de magie nous parvenons à la dégager et nous pouvons accéder à l'antre de notre ennemi, qui, à moins d'être sourd comme un pot, doit maintenant clairement être au courant de notre arrivée. Nous arrivons assez rapidement à une bifurcation en T devant nous. Une ombre menaçante s'étend au croisement, venant de la partie gauche. Il s'agit de deux chiens infernaux qui nous attendent. Herminus et Ignacio s'occupent des deux chiens, mais à l'issu du combat, Ignacio est victime d'un puissant sortilège qui le paralyse de stupeur. Nous décidons d'attendre le coucher du soleil pour que le sort qui affecte notre compagnon se dissipe, puis nous poursuivons nore chemin pour arriver rapidement à ce qui semble bien être le laboratoire du Tytalus. J'y découvre Mélina enchaînée sur l'un des murs, le visage recouvert d'un linge, le corps ensanglanté, inconsciente. Emporté par mes émotions, je pénètre dans la pièce et me retrouve immédiatement la cible du même sort qu'Ignacio quelques heures plus tôt. Je passerai rapidement sur les évènements suivants, n'en ayant pas été le témoin : un combat a lieu avec une gargouille, duquel Ignacio sortira gravement blessé, ce qui ne l'empêchera pas de carboniser quatre humains (nous ne sauront jamais si il s'agissait de simples et pauvres prisonniers innocents ou de créatures contrôlées par notre adversaire). Visandus récupère un stoc de virtus dans un coffre (qui lui explose quand même au visage à l'ouverture, le blessant sérieusement) et enfin Herminus, dont la résistance magique, notamment au mentem, est grande, vient me chercher ainsi que Mélina et nous prenons le chemin du retour. Tout mes camarades sont donc blessé et pour ma part je suis toujours sous l'effet du sort de frayeur, nous laissons donc Herminus retourner seul au bateau car il nous faut trouver des cordes pour remonter à la surface. Quelle n'est pas notre stupeur quand celui ci revient en nous disant que le bateau a disparu. Le Tytalus s'est enfui avec ! Au matin je reviens pour ma part à la réalité et nous décidons d'envoyer Sergus jusqu'à Arousa, afin d'y chercher l'aide de Gaïus. Nous pensons que cela va marcher car nous avons un argument de poids pour que Gaïus se motive : la reine d'Herbam que nous ramenons de Constantinople. Sergus s'envole donc et une dizaine d'heures plus tard, il revient, à bord d'un bateau de pêche volant, avec Gaïus dont la magie est effectivement très puissante (mais qui en doutait ?). Notre ancien Prius nous téléporte tous à l'alliance en un clin d'oeil : nous sommes enfin sorti d'affaire et le principal : nous avons sauvé Mélina.
Plusieurs d'entre nous vont maintenant partir à Cordoue pour y être soigner magiquement, puis assister au mariage de notre Prius. |
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| Sujet: Re: Chroniques été 1001, sauvetage de Mélina Sam 25 Juil - 23:32 | |
| -- petit rapport de ma part pour les archive de l'alliance --
Moi qui préfère me passer de commentaire, ne puis m'empêcher de constater la relative inexpérience, très certainement du à la jeunesse, de notre expédition. Notre ami Tytalus envoyé par le tribunal en a presque eu pitié vu son geste pour ce qui a été de la répartition du virtus... il n'en a pas moins sauvé ou du moins débloqué l'expédition...
je tiens à préciser que le flambeau qui nous a accueili a été fort courtois et plutot serviable, malgré que force est de constater que de notre coté nous ne leur avons encore rien apporté.
PS : un échange de virtus perso + un tractatus de l'alliance pour un sumae immagonem a été opéré.niveau 15 qualité 10. des copie de tractatus ont été vendu également et apporté un petit benef malgré les frais de voyages.
Dernière édition par sergus le Dim 26 Juil - 17:55, édité 1 fois |
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